PLUMES – Recueil de poésies
Laitances « Au labour des demains »
La satire cinglante, l’ironie assassine, l’humour grinçant ne font que mettre davantage en lumière une véritable hantise jusqu’à l’obsession, liée sans aucun doute à ses tout premiers engagements : rendre possible et promouvoir la continuité fraternelle entre les humains.
« Ensemenceur de semences à venir » tel est le poète : les pieds plongés dans une réalité pitoyable, doué d’une sensibilité lui permettant « d’appréhender les affres d’un monde malade », en particulier « la dégradation de l’homme par l’homme », il élève son regard vers le ciel et lance, tel le discobole son disque, l’utopie de son rêve, une évolution créatrice de fraternité, d’entr’aide et de prospérité enfin mise à la portée de tous, l’exigence d’un autre et meilleur fonctionnement des relations et des échanges entre les hommes, « la force de regarder demain » avec l’esprit d’invention d’un bâtisseur, malgré le désastre.
Caramel Blues
Carnets poétiques
Les carnets poétiques présentés ici sont issus de nombreux moments de méditations et de contemplations dans un contexte de pandémie mondiale et de crise sociale locale. Sous la forme de vers libres, de slams, de versets, de sonnets et de quatrains, dans une langue simple et épicée ; ces poèmes sont un témoignage de l’admiration de l’auteur pour toutes les formes historiques de l’art poétique et un plaidoyer pour son unité.
L’auteur a laissé ici s’exprimer librement son plaisir de manifester états d’âme et mélancolie sentimentale. Les thèmes qui lui sont chers tels que l’élévation de l’esprit, la lutte contre les injustices, la conscience de peuple, et l’ambivalence de la passion amoureuse ; trouvent sous sa plume une saveur particulière où l’onctuosité caramélisée des joies et des plaisirs vient harmonieusement se mêler à l’amertume des tristesses et des luttes.
Ainsi ce recueil cherchera chez son lecteur à inspirer la volonté de croire que derrière les épreuves actuelles se trouvent des sources d’espoirs, d’amour, de paix et surtout de conquêtes de bonheurs précieux pour chacun de nous.
Préfaces de Laura CARVIGAN-CASSIN et Carole VÉNUTOLO
Les Poèmes de l’Or « Au bord de l’âme »
Avec ce recueil, Les Poèmes de L’Or et autres récits, sous-titré « Au bord de l’âme », l’auteure nous invite à entrer dans un univers où les émotions, la sensibilité mais aussi la réflexion sont ses espaces privilégiés. Le questionnement sur l’humain est au cœur de son écriture.
La tristesse côtoie l’espoir. L’amour apaise la révolte. Et c’est finalement le Carpe diem, profiter de l’instant présent qui guide le cheminement de ce recueil.
La lecture de cet ouvrage est une aventure intérieure qui conduira le lecteur vers cinq étapes différentes. Des étapes tantôt calmes et sensuelles ou tantôt énergiques, sous le signe de la révolte. La poésie permet de découvrir le monde, à la fois le monde intérieur et extérieur. Mais elle permet aussi de le réenchanter. C’est donc une invitation à voyager à laquelle nous convie l’auteure.
CHIMEN KÒSYÈ
« La poésie contemporaine ne chante plus. Elle rampe.
Elle a cependant le privilège de la distinction, elle ne fréquente pas les mots malfamés, elle les ignore…. » Léo FERRÉ
Extrait de la préface de Poète…. vos papiers !
CHIMEN KÒSYÈ ou PAROLES D’HIVERNAGE ET DE CARÊME, recueil de poèmes, s’enracine dans notre réel et notre imaginaire, nos langues, français et kréyòl, avec des mots de tous les jours, des mots qui ne montent pas mòn… tentent de s’épanouir dans les ronces de notre histoire douloureuse….
Ma poésie épouse tras, koulé de notre bannzil où la nuit coloniale ne cesse de perdurer. Elle chante le pays antòtiyé : « J’habite un pays sans gêne, ne se cachant plus derrière le feuillage rouillé des cases pour éclater en sanglots » (extraits de la pièce de théâtre l’Arbre aux masques ), la Femme, « A l’heure où fleurissait la canne à sucre, je ne sais pourquoi je me suis accroché à la fragilité de ton sourire éclat de soleil »
Nou Kréyòl
Nou kréyòl
Dyaspora é bannzil
Diférans é distans
Tousa pa ayen
Sé NOUTOUT ki la !
Nou kréyòl
Gadé, kouté
Toupatou asi latè
Kounan péyi pwan lavòl
Kréyòl douvan an tout pawòl !
Cet ouvrage, délicieux migannaj entre textes et peintures, se veut à la fois une ouverture vers les créoles à base lexicale française,
et leur célébration sur tous les continents.
C’est aussi la célébration éditoriale du trentième anniversaire de la « Journée internationale du créole » (28 octobre 1983 – 2013).
C’est par-dessus tout, une belle invitation à l’adresse de tous les créolophones francophones à repartir ou partir autrement, à la conquête d’une langue universelle : le Créole !
Face à l’écrin
Vers l’éternité : titre lancé comme une fusée éclairante sur la route existentielle en 1996 par l’écrivain-poète, Mac-Lean ANDREW à l’entame de son œuvre littéraire et poétique. S’en est suivie une trilogie éclairée sur fond d’écrin…
Le troisième volet de cette trilogie nous est ici présenté. Dans un grand éclectisme, l’auteur cherche à mettre carrément la vie en poème en tentant de nous mettre face à cet écrin qui lui est si cher par un titre tout indiqué : Face à l’écrin.
Ouvrage présenté en rubriques évocatrices telles que :
– Destin et conscience,
– Destin et caractère,
– Témoignages.
– Récits de vie
– Son île : invitation à la découverte de sa beauté, ses souvenirs d’enfance et de jeunesse, la nature, le sport, l’école, la poésie, les actualités du monde, la beauté, l’amour, le bonheur…
Aux portes de la sagesse
Le recueil est composé de six livrets qui traitent chacun d’une série de mots traduisant mes états d’âme ou mon expérience…
Considérant la poésie comme le concentré d’une pensée, des bouts de textes viennent appuyer et compléter le pourquoi et le contenu de chaque poème. Par ailleurs, j’avoue mon inclination pour la Prose (c’est-à-dire le rythme avant la rime) qui me permet d’exprimer plus largement ces pensées qui m’habitent. Ici donc, je rejoins Baudelaire : « La poésie touche à la musique par une prosodie (versification) dont les racines plongent plus avant dans l’âme humaine que ne l’indique aucune théorie classique… »
La poésie est la résultante d’une observation profonde d’un sujet qui peut être un mot et son application dans son sens le plus exact possible, ou une image gravée dans la mémoire.
Une pensée appelée analyse, compréhension d’un évènement, en principe, concerne souvent un grand nombre.
Cahier d’un voyage d’Amour
Malgré l’amour profond de sa belle île au soleil et en dépit d’une belle mais impossible idylle, c’est le départ pour la mère-patrie, la métropole.
Là, d’autres bras déjà attendent « Charly » et se tendent et s’empressent de l’enlacer. Il n’a que 22 ans. Le voilà en Eure et Loir (La Beauce), au pied de la merveilleuse cathédrale de Chartres.
L’amour ici se vit dans sa féérique et mystérieuse différence.
Mais c’est trop beau !… Dame destin peut se faire cruelle et brise et casse tout : c’est le Deuil insoupçonné et brutal à 36 ans.
Un mauvais rêve dont il faudra se réveiller. Ce réveil se fera grâce là encore à l’Amour.
Et si cet Amour était cette fois-ci rempli de la chaleur du beau soleil des Antilles ?
C’est en effet une belle compatriote qui apportera toute sa richesse d’amour à Charly.
En cœur, ces amoureux-là, retrouveront à l’automne de leur vie, leur chère Guadeloupe qu’ils aiment par-dessus tout.
Ô Amour « s » !
Moisson de silences en fleurs
Le siècle avait déjà usé bien plus que sa moitié, quand le monde lui tendit les bras. Lui, l’infatigable observateur et poète de son temps, sans faire de bruit, il arriva… Richard CLAVIER.
Depuis une bonne vingtaine d’années, l’auteur s’adonne à l’écriture avec l’exigence qui se vérifie, ici, à son premier opus servi d’une rigueur qui, en rien, ne saurait restreindre les effets de ses rhétoriques enflammées.
A le voir si vrai et posé, en son quotidien, il parut difficile de lui trouver les mots qui le caractérisent, puisant dans une forme d’intemporalité, dont lui seul en a le secret, on le croirait dominé par les éléments, hélas ! L’homme de son allant, « cousu main », s’adonne à un malin plaisir qui est celui de relater les soubresauts et contradictions propres à son époque et à son environnement. A coups d’oxymores et d’intonations, il vous prend par la main et vous invite à parcourir son labyrinthe poétique, d’un geste si rassurant, que vous aurez le sentiment de l’avoir toujours accompagné en ses moments forts.
L’homme se plaît à parcourir des univers changeants et prospecte par son imaginaire fluctuant le moindre recoin de sa Terre-Monde de Guadeloupe.
Et surtout, n’y voyez point au titre de l’ouvrage « Moisson de silences en fleurs » que pur hasard.
SOUP A KONG’MO
Mi sa ki an soup la.
Enpé lanmou mandoublon pa pèsé. Tibwen lavérité ratt pa tin tan wongné. Konpowtasion chini pa té pé manjé. Mess, manni, mizè blèblè, tousa haché an timòso. On bouké mansousié pou bay gou, lenbé ka sèvi piman. On twawoch sizé ka antouré bwa chandel ki ja wouj, limé difé an dengon a kannari é fè’y kuitt alè-alè…
Ti soup a kong’mo la.
Toumoun, gran, piti, moun déwò, k’ay pé manjé bouden plen, pou nouri kalkil. Si ou pa vé manjé, si ou pé pa valé, sa dwett ka boulvèsé’w menm ! si ou si boulvèsé ki sa, ou nikitt a réfléchi asi lémo ki chouboulé’w, san konpwan sé lison an ka bay.
Ou pa tousel. Asiré, sé mo lasa kon kou d’ loraj, k’ay fann niaj ki an siel kabech a déotwa adan nou, kifè fifin a kalkil ké wousiné lespri.
Le menu
Des mots sur l’amour, la vérité, la solidarité, les malheurs, les phantasmes, les errements, la souffrance des êtres, des mots qui décrivent notre société trébuchante, mais aussi l’inconscience de l’homo Erectus.
Il est toujours dur d’embrasser les vérités, surtout quand elles sont là à nous faire pénétrer en nous-mêmes.
» Les mots s’illuminent quand les doigts du poète y font passer son phosphore » (J. JOUBERT).
Il faut souvent accepter qu’ils nous brûlent. Cela n’est pas grave, nos blessures se cicatrisent en rétablissant chez nous, une vision plus juste d’un monde auquel nous adhérons par nos pensées, nos actes et nos paroles.
Mots pou chonjé an tan a timoun
Des mots…pou chonjéLe tan du timoun des campagnes, Des mots qui expriment le dénuement, la misère, l’errance, les envies, les souffrances mais aussi un bonheur simple.Puis un jour l’enfance s’en va. Alors c’est le létèt andidan zantray a lavi, avec ses douloureuses réalités dont les racines s’enfonçent dans un passé quelque fois décomposé.Il n’empêche que malgré un zantray a lavi ulcéré, il reste encore des mots qui redonnent espoir.Peu importe son temps, quelque chose sortira de cette semence de mots.Voilà des mots pou chonjé…an tan timoun, avan on létèt an zantray a lavi