Meurtres au bagne des Saintes
» 1782. Au cours de la bataille navale des Saintes, la flotte française est mise en déroute par les Anglais. Sur le Triomphant, Vaudreuil perd tout espoir de victoire et assiste à la lente agonie de son second, le capitaine du Pavillon.
1865. L’archipel des Saintes est ravagé par une épidémie de choléra et un cyclone dévastateur qui entraînent des pertes considérables parmi la population, les marins de la Royale, les soldats de la garnison, les gardiens et les disciplinaires du bagne de l’Ilet à Cabris.
L’auteur utilise ces évènements historiques en toile de fond de son récit : la pérégrination du coffre de Vaudreuil (sorti tout droit de son imagination) qui donne lieu à une longue chasse au trésor. Ce coffre aurait contenu une fortune en pièces d’or destinée à Lafayette et aux insurgés américains ayant proclamé leur indépendance vis-à-vis de l’Angleterre.
Le lecteur se laissera guider jusqu’en 2012 quand le commissaire CASSIN, après une enquête difficile, lui révèlera enfin le sort que le hasard a réservé à ce coffre. »
Contributions à l’histoire économique et sociale de la Guadeloupe XVIème – XXème siècle
Cet ouvrage constitue les jalons d’un parcours nourri par un désir inébranlable d’engager dans la rigueur une véritable recherche ; recherche sur un « petit pays », un pays soumis depuis un long temps aux « rapports de force » multiples, souhaités et contestés, difficiles à saisir, d’un « marché mondial » qui lui a forgé une structure particulière.
L’objectif recherché est de présenter, malgré les difficultés de la quantification, de la mesure sur le long terme, une analyse des mouvements de la conjoncture économique en articulation avec l’étude des mouvements sociaux ; elle ambitionne d’apporter une contribution à l’histoire économique et sociale de la Guadeloupe, ses innovations et ses récessions, ses périodes courtes de moyenne (et parfois forte) croissance qui peinent à déboucher sur un développement durable.
L’orpheline de la colonie
La France occupe l’île de la Guadeloupe depuis 1635 et tente de s’y installer. Mais, les femmes viennent à manquer et les jeunes hommes engagés n’y restent pas. Le 15 Mai 1643, douze jeunes filles à marier, sorties du couvent de la Providence, débarquent du Saint Joseph. Jeanne LEDUE âgée de 19 ans fait partie de ce premier convoi chaperonné par Mademoiselle De Laroche une entremetteuse ambitieuse, calculatrice et rusée.
Jeanne embrasse une nouvelle vie avec pour famille la petite colonie et pour amie-sœur, Zella une servante noire. Elle découvre la liberté, l’amour de la terre, et l’odeur de la canne à sucre fraîchement coupée s’imprègne en elle… « Nous étions au seuil d’une histoire tragique (…), je le pressentais, et inexorablement nous y avancions.»
Comment Jeanne va-t-elle s’adapter à la colonie naissante, son nouveau foyer ?
Fenêtres sur une habitation ancienne de la Guadeloupe et les débuts de l’ananas durant la période post-esclavagiste
L’auteur propose dans cet ouvrage, un voyage au sein d’une habitation ancienne, sise à Petit-Bourg, dont il est propriétaire et qui s’est consacrée, durant plus d’un siècle à l’exploitation de l’ananas. Un long travail d’archives lui a permis de retracer avec beaucoup de vérité l’authenticité et la magie des lieux :
- La description du cœur domestique de l’habitation est l’occasion d’un bel aperçu sur l’évolution de l’architecture créole (objet de la première partie).
- Il vous fait revivre l’histoire pionnière de l’ananas tant au plan commercial qu’au plan de sa conservation en conserve (objet de la seconde partie).
Ce livre comble un vide dans l’histoire économique de la Guadeloupe. Facile à prendre en main, clairement découpé en chapitres chronologiques, avec des textes précis et courts, appuyés de nombreuses illustrations. Il permet de restituer la place de cette culture secondaire dans le processus d’industrialisation de la Guadeloupe.
Histoires sous l’esclavage
L’esclavage des nègres, leur rabaissement à l’état et au rang d’animal : voilà bien la plus grossière et féroce forme d’exploitation
de l’homme que connut l’Humanité !
Le Code Noir s’érigeant alors en « Constitution » de cette société d’oppression, pour alors l’instituer et la constituer, est à l’évidence un document dont l’inhumanité
et la monstruosité inégalées ne doivent souffrir aujourd’hui la moindre chicane, ni contestation ni négation ni révision.
Néanmoins, la société esclavagiste était comme toute société, « impure », et donc paradoxale, recelant en elle du passé et du nouveau, des soumissions et des révoltes,
des trahisons et des solidarités, des malfaisances et des bienfaisances, des haines et des amours.
Une société d’êtres humains tout simplement.
Ces quelques « faits divers » pointent la complexité des relations sociales, les paradoxes et « étrangetés » des relations humaines et des « santiman »
dans cette société d’essence inhumaine.
L’Histoire d’un pays, c’est aussi les « petites histoires » qui l’ont marquée ; celles des localités certes, mais aussi les « faits divers » qui parfois disent « tout » …ou presque, sur les hommes et la vie « an tan la sa. »
Cham et ses fils des Noirs bénis des Dieux
Réhabilitons CHAM et ses fils !
Car si l’histoire ne s’explique qu’à travers des faits historiques (écriture, religion, monuments architecturaux, etc.), seule la civilisation égypto-nubienne, en matière d’inventaire historique dans l’antiquité, dresse un bilan aussi complet de sa civilisation grâce à l’abondance de ses écrits (Hiéroglyphe, Démotique et Hiératique), de ses monuments (pyramides, temples, complexes funéraires, etc.) et de ses rituels (culte de la Divinité, circoncision, momification, rites funéraires, etc).
En effet, nulle part ailleurs, on ne peut suivre l’évolution de l’humanité de la sorte.
Le génie intellectuel nègre est déployé dans toute sa dimension, laissant derrière elle des merveilles qui dépassent la raison humaine.
L’homme africain grâce à sa vision panoramique de l’univers s’est élevé au rang des Dieux pour dompter certains aspects de la nature qui menaçaient son existence.
Il va sans dire que pour une véritable renaissance de l’humanité qui connaît de nos jours une profonde crise sociétale et sociale, le savoir africain demeure salvateur en ce troisième millénaire.
Colons et engagés aux Saintes du XVIIème au XIXème siècle – LES PATRONYMES SAINTOIS
L’auteur reste fidèle à son sujet de prédilection, les Saintes et Terre-de-Haut en particulier. Après une » Petite Histoire de Terre-de-Haut » [A.S.P.P. Editeur] et un roman » Meurtres au bagne des Saintes » [Editions Nestor], il nous propose, dans un registre différent, de faire connaissance avec ces colons et engagés qui ont tout quitté en France, de gré ou de force, pour débarquer dans les îles françaises d’Amérique, de Saint-Domingue à la Martinique, et finalement s’installer et travailler en Guadeloupe dans les grandes habitations du sud Basse-Terre dont les Saintes faisaient partie. Ces voyageurs d’un nouveau type venaient surtout de l’ouest de la France, de la Normandie au Poitou- Charente (environ 65%), mais aussi du Nord, de l’Ile-de-France et du Centre (environ 25%). L’ouvrage recense ainsi plus de 400 patronymes provenant de tout l’Hexagone mais aussi d’Irlande, des Pays-Bas … Les guerres de religion, les famines, les épidémies furent à l’origine de cet exode qui encombra une bonne partie des villes portuaires françaises surtout Nantes et La Rochelle, ou Bordeaux à un degré moindre.Au fil des chapitres, le lecteur ira de liste d’engagés en recensement, d’un répertoire des patronymes saintois en notes et anecdotes. Le résultat, précise l’auteur, n’en fait ni un livre d’histoire ni un traité de généalogie. Il laisse ce talent et cette compétence à MM. Debien et Jouveau du Breuil ainsi qu’à M. et Mme Rossignol dont les travaux en ont très largement influencé – et amélioré !- la rédaction. C’est pourquoi chaque foyer saintois devrait en détenir un exemplaire ne serait-ce que pour savoir comment évolua la population de l’archipel du XVIIe au XIXe siècles, pour apprendre d’où partirent tous ces gens d’horizons si divers dont ils sont les descendants et qui réussirent à survivre, malgré des conditions d’existence misérables( sécheresse, cyclones, choléra – auxquelles on ajoutera les raids de pirates et les batailles navales). La population de l’archipel finit par s’accroître de manière suffisante pour fonder une communauté sociale et culturelle à laquelle, aujourd’hui, chaque Saintois est fier d’appartenir.
Le calvaire d’un Marie-Galantais
Ce livre est la suite logique du « Procès de Marie-Galante » écrit en 1851 par Victor Schœlcher. Il ne peut y avoir aucune concurrence mais une réponse aux attentes de nombreux Marie-Galantais sur la traçabilité des hommes qui ont marqué cette période et une mise en perspectives de celui qui a symbolisé les souffrances et les espérances de tous les anciens et nouveaux libres de cette île.ALONZO était un ancien esclave devenu libre par le rachat de sa liberté.Il ne savait pas lire, ni signer son nom.Il avait en lui un tel tempérament et un sens aigu de la répartie que personne ne pouvait l’influencer. C’est cette aisance à mettre le peuple noir de son côté qui a radicalisé les colons blancs pour le dénoncer et le livrer aux autorités coloniales comme étant le cerveau de la révolte de juin 1849. Du fond de sa prison et affaibli par la maladie, il s’est trouvé, encore, des anciens esclavagistes pour aller jusqu’à demander son bannissement, pendant que lui mobilisait les ministres de NAPOLEON III sur son sort. Il en sortira … A quel prix ?Ce livre est un hommage à tous ces hommes que l’esclavage a humiliés sans pour autant les empêcher de se révolter contre ceux qui n’ont pas compris le sens réel de l’abolition… Ce livre est une espérance, pour que tous les petits Marie-Galantais soient fiers de leurs ancêtres et apprennent que leur histoire est remplie de faits glorieux qui donna naissance à de Grands Nègres.3 pièces jointes
Au nom de la patrie
Les jours suivant les évènements de mai 1967, suite aux revendications des ouvriers du bâtiment qui réclamaient une augmentation de salaires de 2%, ont montré à quel point les forces de répression ont traqué l’intellectuel, l’ouvrier, voire le simple passant. Parmi tous ces faits, le docteur PLUMASSEAU, acquis à la cause du peuple, en a choisi quelques-uns qui nous conduisent dans les méandres de ces tragédies. Notamment l’affaire PERLET où l’auteur nous retrace, avec une vision d’humaniste, de patriotisme mais aussi de courage, un pan de ce que d’aucuns considèrent comme les heures noires de la GUADELOUPE, et où l’épilogue est assez difficile à imaginer car les pistes s’embrouillent jusqu’à ce que l’insoupçonnable vérité finit par apparaître au grand jour.