GWOKA ET DÉCOLONISATION CULTURELLE : 1930-2009 – Des femmes et des hommes de Guadeloupe à l’œuvre

Le Gwoka en Guadeloupe est-t-il juste ce qui se donne à voir, c’est-à-dire un ensemble de musiques, chants et danses aux tambours, vécu comme un amusement ou encore ne constitue-t-il pas un langage artistique par lequel s’exprime une rupture avec les représentations coloniales du tambour de racine africaine et de ses attributs ? Tel est le questionnement du présent ouvrage. Des années 1930 à 2009, alors que la question de la décolonisation politique de la Guadeloupe est pressentie puis posée par des acteurs politiques d’horizons divers, ces 80 années de pratique et de participation au Gwoka en Guadeloupe et à Paris, relatent une histoire révélatrice du Gwoka comme un cas de décolonisation culturelle. L’étude prend en compte le Gwoka dans ses différentes formes et pas seulement dans la forme la plus représentative que constitue le léwòz. A chaque période retenue correspond un ensemble spécifique d’acteurs. La confrontation de leurs œuvres et de leurs témoignages montre que d’un Guadeloupéen à l’autre, le Gwoka est vécu comme un art musical dans des lieux hostiles puis, comme un acte sacré face à des croyances imposées et enfin comme un nationalisme culturel porté par des artistes ou non. En étudiant le cas du Gwoka, le présent ouvrage propose une approche renouvelée de la notion de décolonisation, généralement traitée sous l’angle politique, et qui trouve sa place dans les études post-coloniales. L’étude, comparatiste, procédant par période et par regroupements d’acteurs, donne à voir une lecture politique du Gwoka. Celle-ci répond à l’expression de Lèspri mawon c’est-à-dire d’une culture marronne propre aux sociétés caribéennes anciennement esclavisées.

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LES R.P. CARMES à MARIE-GALANTE – Ou les débuts de la Religion aux Isles Françoises d’Amérique et en particulier à Marie-Galante (XVIIème et XVIIIème siècles)

La colonisation des Antilles – les Isles Françoises de l’Amérique – s’est faite au début du XVIème siècle sur la volonté politique de la Monarchie française. Notre Monarchie se voulait de droit divin et était liée au catholicisme depuis le baptême de Clovis en 499… La colonisation – le pouvoir temporel – va se doubler dès le début d’une volonté missionnaire – le pouvoir spirituel. L’Inquisition, les Guerres de Religion vont avoir leurs conséquences dans nos Isles, comme les multiples guerres avec les autres puissances européennes, les Anglois en tête. Tous les Ordres Monastiques vont envoyer leurs missionnaires « Réguliers » dans nos Isles, chacun va essayer de se développer, non sans conflits entre-eux et avec le pouvoir monarchique… Le choix des Carmes et de Marie-Galante comme fil conducteur, tient bien sûr à un choix personnel, mais c’est aussi la seule Isle qui n’ait connu qu’un seul Ordre – les Carmes de Touraine – du début de la colonisation jusqu’à la Révolution Française. Dans leur fonction de prêtres et de missionnaires, ils traverseront 130 ans de la vie de Marie-Galante avec ses hauts et ses bas, et bénéficieront d’un court Age d’Or lié au développement de leurs habitations sucrières, une histoire dans l’Histoire…

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Les Maires de Marie-Galante 1838 – 2008 – Tome 1 – Grand-Bourg

Pour comprendre Marie-Galante d’aujourd’hui, il est nécessaire de se plonger dans le passé et l’histoire de ce pays. Une partie de celle-ci est exposée dans ce livre depuis les prémices de la première Assemblée Municipale nommée par le tout-puissant gouverneur de 1837 jusqu’au puissant préfet toujours omniprésent dans les affaires du pays en 2008.
Marie-Galante a tout donné et les stigmates de son passé sont toujours présents et témoignent de tout ce qu’elle a consenti pour devenir une île fière de son histoire.
L’esclavage a porté les siens à la tête de la commune pour veiller à l’application des lois et le bon fonctionnement de la discipline envers les Noirs.
Malgré l’abolition de l’esclavage, la colonisation a poursuivi l’œuvre de négation des Droits des nouveaux citoyens Noirs, en faisant fi de la devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Ces nouveaux citoyens ont eu du mal à s’imposer pour diriger une commune. La fraude électorale, ajouté à l’implication des Préfets dans le choix des candidats à souvent défiguré la démocratie dans ce pays.
Néanmoins, chaque maire, à son époque, a apporté une nouvelle pierre à la construction de Capesterre et Saint-Louis. C’est une grande partie de leur travail, par-delà les régimes politiques, que l’auteur a voulu mettre en lumière dans cet ouvrage. 171 années de construction d’une île, au passé tumultueux, riche d’évènements historiques.

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Stèles Et sculptures Commémoratives De Guadeloupe

Stèles et sculptures commémoratives de Guadeloupe est d’abord le fruit d’une balade à travers la Guadeloupe.
Les rudiments d’histoire qui accompagnent chaque stèle ou sculpture, permettent aux lecteurs, en général, et aux jeunes lecteurs en particulier, de découvrir à travers les rues, les places publiques, les bâtiments officiels… de nombreuses personnalités politiques d‘ici ou d’ailleurs et d’artistes engagés, de se souvenir de nombreux événements douloureux devenus marqueurs de paysages.
Les combats des esclaves pour la liberté, les luttes des travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de vie, les sacrifices des soldats et dissidents partis défendre la France en 1914-1918 et en 1940-1945 contre la tyrannie allemande, montrent s’il en était besoin, la vaillance d’un peuple généreux, épris de liberté et de dignité.

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La tradition des chants de Noël en Guadeloupe – Entre célébration religieuse et ritualisation sociale

Les chants de Noël, pratiques intégrées au patrimoine culturel de la Guadeloupe, rythment chaque année, la vie des Guadeloupéens du 1er au 25 décembre.
En effet, Noël en Guadeloupe se vit aussi en dehors des églises avec les « chanté Nwèl » : croyants, non croyants, tout le monde y participe.
Pendant chaque week-end de l’Avent, on chante Noël à pleine voix en famille, entre amis, ou lors de manifestations publiques, en s’accompagnant d’instruments de musique et en partageant nourriture et boissons. Les radios ne sont pas en reste pour distiller des chants de Noël bien entraînants pendant toute cette période de Noël.Mais alors, d’où viennent ces chants ?
Ces cantiques à vocation religieuse et qui s’intègrent dans un type de fonctionnement collectif sont-ils devenus complètement profanes de nos jours ?
On constate qu’à l’intérieur d’une même tradition qui a évolué du « chanté kantik » au « chanté Nwèl », pratiques et fonctions sont en réalité diverses en Guadeloupe.

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Marie-Galante, Terre d’histoire sucrière

Voici un guide abondamment illustré, consacré au patrimoine sucrier de Marie-Galante. Il propose la description de 84 sites, leur histoire, leurs éléments remarquables.
Venez avec nous découvrir des paysages insolites et vrais, venez rencontrer le passé de l’île et celui de ses habitants, loin des sentiers battus.

« Je veux me réveiller
« Lorsque là-bas mugit la sirène des blancs
« Et que l’usine
« Ancrée sur l’océan des cannes
« Vomit dans la campagne son équipage nègre »
Guy Tirolien

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Avant la tombée du rideau – Volume 2 – Actrice du film « Destin »

Après l’Époque du Sans Souci (volume 1) où Jeanne Duton-Catayée nous a plongés dans son histoire familiale jusqu’à son engagement volontaire dans l’armée, nous la retrouvons dans Actrice du film « Destin » à la veille de son départ pour la France en mars 1944, à bord du bananier l’Orégon. Nous voilà voyageant avec elle sur ce bateau, puis dans ses différents déplacements de militaire télétypiste en Afrique du Nord et en France. Les récits poignants d’épisodes dramatiques de la Seconde Guerre mondiale alternent avec ceux plus légers de ses moments de loisirs et ses anecdotes pleines de charme. Son odyssée d’une résistante à l’ennemi lui valut plusieurs décorations. Puis, c’est son parcours d’épouse, de mère famille et d’institutrice que nous partageons avec elle (pas toujours facile !). La mort de son père sera l’occasion de lui rendre un grand hommage.
À travers cette vie si riche, nous découvrons plusieurs villes d’Algérie et du Maroc, de belles régions de France et sa Guyane natale. Son retour en Martinique est bouleversant.

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De l’esclavage à 1910 – La femme noire guadeloupéenne ou la reconstruction de soi

« Fanm poto mitan », « fanm doubout » souvent sont les termes pour désigner la femme guadeloupéenne. Ces femmes qui composent la société guadeloupéenne sont-elles réellement ce que l’on dit d’elles ?
Dire « femme guadeloupéenne » sous entendrait qu’il existe un seul type de femme.
La réalité est-elle celle-là ?
Mais que signifie réellement être femme guadeloupéenne ?

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Les municipalités de Petit-Bourg (Guadeloupe) Luttes électorales 1838 – 2008

De 1838 à 2008, compte non tenu de ceux qui ont été nommés sous le gouvernement de Vichy par le gouverneur Constant Sorin (an tan Sorin), 20 hommes ont eu à occuper la fonction de maire de cette ville.
L’organisation municipale a en effet été instituée en Guadeloupe par le décret du 20 septembre 1837, adopté par le Conseil Colonial sur proposition du gouverneur. Avant cette date, l’autorité municipale était exercée par les Commandants de quartier. Ce décret qui précisait les conditions distinctes pour être électeur, pour être élu et pour être maire, peut être alors considéré comme la véritable Charte de l’institution communale dans la Colonie.
Les premières élections pour la désignation des conseillers municipaux se déroulèrent le 7 décembre 1837.
La règle était le suffrage censitaire, autrement dit, il fallait posséder un certains cens, une certaine « richesse ». Petit-Bourg comptait alors, au regard des conditions exigées pour être électeurs, 599 habitants libres. La fraction composant le collège électoral étant fixé au 12ème, le nombre d’électeurs de la commune était donc fixé à 50.
Parmi les conseillers élus, Charles Léopold De Rozières sera alors nommé par le gouverneur au poste de maire et l’année 1838 s’ouvrira sur la prise de fonction du 1er chef d’édilité de Petit-Bourg.
1838-2008 : Cent soixante dix ans survolés, qui sans rapporter toutes les combines, manœuvres, volte-faces, brigandages, violences et autres trahisons, témoignent s’il en était besoin de la vivacité et de l’apreté des luttes électorales en Guadeloupe, particulièrement dans la première moitié du 20ème siècle, et dont Petit-Bourg n’a pas été épargné.

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L’exécution de la négresse Gertrude

Le 8 Février 1822, il y a du monde devant l’église de Petit-Bourg. Beaucoup de monde et une agitation inhabituelle. Il y a surtout beaucoup de nègres : environ 500 esclaves, hommes et femmes conduits comme des bamous, depuis les Bitasyon jusqu’au centre bourg. Ils ne viennent pas assister à la messe : nous sommes un Vendredi ! D’ailleurs, si le Père Fabre qui officie habituellement est bien présent ce jour, les portes de l’église sont néanmoins fermées.
Ce qui frappe et surprend outre la présence de ces centaines de nègres ainsi que du curé de la Paroisse, c’est la présence de la milice de Petit-Bourg et de Goyave, du commandant de Quartier, du Procureur du Roi et de son greffier. C’est la forte mobilisation militaire : un détachement de 25 hommes de la Légion ; le chirurgien major de ce corps ; un détachement de gendarmes accompagnant les condamnés. Et puis, il y a aussi le bourreau portant son masque, debout près d’une potence dressée au milieu de la place et non loin, ce bucher fait de morceaux de bois. Le détachement de la Légion et les milices des deux quartiers occupaient deux des côtés de la Place ; les esclaves envoyés des diverses habitations, les commandeurs à leur tête, étaient rangés sur les deux autres côtés.
Ce Vendredi 8 février 1822, la négresse Gertrude, esclave sur l’Habitation Clermont propriété du Marquis de Fougières, accusée du crime d’empoisonnement sera pendue puis brulée sur la place de l’église de Petit-Bourg. Il est dit qu’avec quelques complices elle avait fait périr plusieurs maîtres blancs, propriétaires d’esclaves : quatre assurément. Le poison qui depuis plus d’une vingtaine d’années sévissait dans le quartier épouvantait la caste des planteurs esclavagistes. Le Marquis de Fougières avait lui aussi perdu sa jeune épouse de 19 ans, emportée par le poison ainsi que son beau-frère.
Le corps de Gertrude réduit en cendres, Jean-Philippe, commandeur sur la même Bitasyon et reconnu complice, qui avait été attaché à un poteau dressé à 10 pas et vis à vis de la potence pendant deux heures, sera fouetté sur son dos nu, flétri au fer sur l’épaule droite des lettres G.A.L, marque réservée au galériens. Il sera ensuite conduit à la chaîne des galériens à Basse-Terre pour y demeurer à perpétuité.
L’exécution de Gertrude qui avait attiré beaucoup d’étrangers et notamment une dizaine d’Américains de la Pointe-à-Pitre fera le plus grand effet. Lors de son exécution, Gertrude fera montre d’une grande fierté, d’une exceptionnelle bravoure, d’une extrême détermination, montant elle-même à la potence, à l’échelle fatale. Ses juges et bourreaux en ont été impressionnés : ils en ont témoigné.
COUVERTURE CARTONNÉE

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Moun-Marigalant, une identité préservée : la force du nom

La carte d’identité n’est pas l’identité. C’est juste une indication. L’identité réelle est celle que l’individu ou le groupe choisit, assume. Dans les sociétés-carrefour comme celle de Marie-Galante où se croisent tant de groupes, l’identité est choisie. Elle s’affranchit des caractères physiques et des contraintes administratives tels que l’affiche la carte d’identité. Et le patronyme en est un indicateur fort.
Le travail tel qu’il se présente ne prétend nullement apporter une réponse à la question de l’identité marie-galantaise. Il tente juste de montrer que les patronymes sont susceptibles de préserver cette identité.

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