ON KOUD-MEN POU GWADLOUP

Dans cet ouvrage, par le décryptage de certains faits historiques, l’auteur veut démystifier la supercherie identitaire qui voudrait que les guadeloupéens soient des français… Il est aussi mis en exergue le fait, qu’en dépit des oripeaux de la société de consommation dont elle se pare et qui fait illusion sur sa situation réelle, la Guadeloupe demeure une colonie. Pas une île à sucre comme à l’époque coloniale pure et dure, mais une colonie de consommation entretenue par les subsides de l’assistanat.
Une analyse est faite des agissements inconséquents, égocentriques et irresponsables, des uns et des autres, qui ont conduit à l’inquiétante situation économique, sociale et politique que connait la Guadeloupe aujourd’hui.
Néanmoins, un message d’espoir y est délivré. « I poko trop ta »*.
L’auteur pense en effet, que dans le long et difficile combat que devront mener et gagner ceux qui veulent dénouer le nœud gordien de la domination coloniale, du retard a été pris. Les choses se sont complexifiées. Mais rien n’est définitivement perdu. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.
Les Guadeloupéens auront les moyens politiques pour redresser la barre et placer leur pays sur les rails pouvant conduire à un meilleur sort, si une majorité d’entre eux, se solidarise et arrive à partager un rêve commun. Celui de la réhabilitation de l’identité guadeloupéenne et de l’épanouissement du Guadeloupéen dans la dignité.
Des propositions sont aussi faites pour que ce rêve se réalise et que l’avenir soit moins sombre pour les générations futures.