Dimensions | 200 x 260 x 3 mm |
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ISBN | 978-2-36597-185-0 |
Nombres pages | 234 |
Auteur |
PERON Patrick |
Éditeur |
Editions Nestor |
Colons et engagés aux Saintes du XVIIème au XIXème siècle – LES PATRONYMES SAINTOIS
L’auteur reste fidèle à son sujet de prédilection, les Saintes et Terre-de-Haut en particulier. Après une » Petite Histoire de Terre-de-Haut » [A.S.P.P. Editeur] et un roman » Meurtres au bagne des Saintes » [Editions Nestor], il nous propose, dans un registre différent, de faire connaissance avec ces colons et engagés qui ont tout quitté en France, de gré ou de force, pour débarquer dans les îles françaises d’Amérique, de Saint-Domingue à la Martinique, et finalement s’installer et travailler en Guadeloupe dans les grandes habitations du sud Basse-Terre dont les Saintes faisaient partie. Ces voyageurs d’un nouveau type venaient surtout de l’ouest de la France, de la Normandie au Poitou- Charente (environ 65%), mais aussi du Nord, de l’Ile-de-France et du Centre (environ 25%). L’ouvrage recense ainsi plus de 400 patronymes provenant de tout l’Hexagone mais aussi d’Irlande, des Pays-Bas … Les guerres de religion, les famines, les épidémies furent à l’origine de cet exode qui encombra une bonne partie des villes portuaires françaises surtout Nantes et La Rochelle, ou Bordeaux à un degré moindre.Au fil des chapitres, le lecteur ira de liste d’engagés en recensement, d’un répertoire des patronymes saintois en notes et anecdotes. Le résultat, précise l’auteur, n’en fait ni un livre d’histoire ni un traité de généalogie. Il laisse ce talent et cette compétence à MM. Debien et Jouveau du Breuil ainsi qu’à M. et Mme Rossignol dont les travaux en ont très largement influencé – et amélioré !- la rédaction. C’est pourquoi chaque foyer saintois devrait en détenir un exemplaire ne serait-ce que pour savoir comment évolua la population de l’archipel du XVIIe au XIXe siècles, pour apprendre d’où partirent tous ces gens d’horizons si divers dont ils sont les descendants et qui réussirent à survivre, malgré des conditions d’existence misérables( sécheresse, cyclones, choléra – auxquelles on ajoutera les raids de pirates et les batailles navales). La population de l’archipel finit par s’accroître de manière suffisante pour fonder une communauté sociale et culturelle à laquelle, aujourd’hui, chaque Saintois est fier d’appartenir.